Grenier – Étoile montante: Isabelle Dion (FCB Montréal)

Isabelle Dion (elle), lead projet sénior, FCB Montréal

• Ton hobby préféré: Lire beaucoup (trop) de livres… Ma bibliothèque dans mon 4 et ½ monte à 450 livres, et il commence à manquer de place.
• Un projet dont tu es particulièrement fier·ère: La campagne #FanFiniPourElles de BMO, surtout en tant qu’athlète, j’aurais aimé ça qu’une campagne comme ça existe quand j’étais plus jeune.
• Introverti·e ou extraverti·e? Introvertie, sans hésitation.
• Es-tu une cat person ou une dog person: Je suis probablement plus une dog person qu’une people person.

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Techniquement, mon parcours vers la pub a commencé sur une chaise de plage sous le soleil de la Floride; ce qui est plutôt drôle quand on considère le day-to-day un peu moins relaxant de la vie d’agence. Je m’explique.

Au milieu d’une crise existentielle de fin de vingtaine, je parlais avec ma sœur de mon emploi, peu satisfaite de la trajectoire que ma carrière prenait et j’avais besoin d’un gros changement. Quelques années plus tôt, je venais de terminer ma carrière d’athlète universitaire où mon horaire était toujours rempli et où je passais la majorité de mon temps en équipe. Après presque 4 ans à travailler en marketing entre les quatre murs d’un cubicule, j’ai réalisé que c’est ça qui me manquait: un environnement de travail moins routinier et qui demandait plus de travail collaboratif. Sans vraiment connaître le milieu, j’ai mentionné à ma sœur que le domaine de la pub m’intriguait.

Comme la vie fait bien les choses, elle m’a dit qu’elle avait une amie qui travaillait chez FCB Montréal et que, comme par adon, l’agence cherchait à pourvoir un poste. Donc, le 18 avril, fraîchement arrivée en Floride pour des vacances, j’ai envoyé ma candidature. Le 25 avril, avec quelques palmiers en fond d’écran, j’ai passé mon entrevue sur Zoom avec mon patron actuel, Michael Watier. Un peu inquiète à me lancer dans un domaine que je ne connaissais pas, la première chose que j’ai dite en raccrochant, c’est qu’il ne m’avait pas aimée. L’ironie, c’est qu’aujourd’hui, c’est mon plus grand fan et je suis pas mal certaine que nos collègues sont tannés de nous entendre rire. Finalement, le 29 avril, 11 jours après avoir postulé, je me suis fait offrir l’emploi.

Maintenant, près de deux ans plus tard, j’adore ce que je fais. J’ai la chance de travailler avec des gens créatifs qui m’épatent chaque jour avec leurs têtes pleines d’idées de campagnes à produire et d’histoires à raconter. Mes journées sont remplies de runs de cafés, de discussions de téléréalités, de potinage sur nos vies… et bien évidemment de plusieurs réunions, et d’encore plus de courriels.

Une chose est claire: je dis merci à la version de moi qui était en Floride en avril 2022 et qui a décidé d’envoyer son CV à FCB Montréal au cas où ce serait la bonne porte à prendre.